Sami Yusuf, né en juillet 1980 à Téhéran en Iran, est un chanteur, auteur, compositeur, interprète et poète britannique d'origine azéri et de confession musulmane.
La musique de Sami Yusuf comporte principalement des chansons en relation avec l'islam et d'être un musulman dans le monde d'aujourd'hui . Il déclare donner le vrai message de l'amour, la tolérance et la miséricorde de l'islam à travers sa musique. Il traite également de nombreuses questions sociales et humanitaires dans sa musique. Actuellement, il est en passe de devenir une figure très populaire dans le monde islamique, selon The Guardian, Sami Yusuf serait le britannique musulman le plus populaire au monde[1]. En 2006, Time Magazine le nomme « Islam's Biggest Rock star », malgré un genre beaucoup plus pop. [2]En juillet 2009, il reçoit son doctorat par l'université de Roehampton pour sa grande contribution à la musique. Dans une liste des 30 anglais les plus fameux établi par BBC News, il arrive à la 14e place.[3]
Grâce à son succès avec son premier titre Al-Mu'allim et ses chansons très vives mélangeant les différentes cultures, Sami Yusuf est apprécié autant en orient qu'en occident. Au cours de sa carrière, Sami Yusuf battit un grand record d'affluence, lors d'un concert à Istanbul avec 250 000 personnes.[4] .
Sami Yusuf est né en juillet 1980 en Iran et a grandi en Grande-Bretagne où il est arrivé à l'âge de 3 ans. Il est né d'une famille musicale d'origine azérie. Sami a appris à jouer plusieurs instruments dès son plus jeune âge et s'intéresse au chant et à la composition. À 18 ans, il obtient une bourse pour aller étudier la composition à la Royal Academy of Music de Londres, une des plus prestigieuses institutions musicales au monde.
Il a également une bonne compréhension de la théorie musicale et des modes du Moyen-Orient (ou Makams). Il est aussi musulman pratiquant, et voit la musique comme l'expression du message musulman, et l'encouragement de la jeunesse à être fier de sa religion et de son identité. Cependant, il se défend de promouvoir l'islam : « [Je fais de la musique], non pas pour prêcher, (…) je ne me vois pas comme un missionnaire, cela revient à Allah. Nous n'avons pas cette idée chrétienne de travail missionnaire ». Il ajoute : « La spiritualité manque dans la plupart des chansons (…) Le monde artistique a été détourné par l’environnement commercial ».
Sami Yusuf est déjà allé donner des concerts aux États-Unis, en Azerbaïdjan, en Arabie saoudite, en Jordanie, en Syrie, en Turquie, en Malaisie, en Égypte, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Australie, au Koweït, au Maroc, en Algérie, en Belgique, en Bosnie-Herzégovine et plusieurs autres pays. Il a sorti 5 clips musicaux, le sixième n'est pas encore à la télévision, mais il a été diffusé à Trafalgar Square (à Londres).
Son statut international s'est largement conforté avec la participation du trio Outlandish sur la piste « Try Not to Cry », et sa collaboration avec AR Rahman' et Ustadh Mehboob.
Le premier album de Sami Yusuf a été Al-Mu'allim, il a été produit en juillet 2003 et sorti en 2004. Il atteint un énorme succès, voire même le plus grand de sa carrière (également grâce à la chanson titre qui s'appelle aussi Al-Mu'allim). Beaucoup commencèrent à l'apprécier et autant bien le monde orientale que l'occidental.
Son deuxième album, My Ummah sort juste une année plus tard en 2005. Il sort en deux version, une version musicale et l'autre seulement en percussions. Dans ses différentes chansons de l'album, il fait un mélange entre plusieurs langues tel que l'anglais, l'arabe, le perse, l'ourdou et le turc pour montrer les différentes cultures que regroupe le monde musulman. Il commence à faire alors des concerts dans différents pays du monde. Ses albums sont principalement populaire parmi les jeunes musulmans, en Turquie notamment où son concert a recueilli près de 250'000 personnes à Istanbul, en 2007.[7] La chanson la plus successive de l'album est Hasbi Rabbi qui a été tourné dans 4 pays différents: L'Angleterre, la Turquie, l'Égypte et l'Inde. Dans le titre « Free » (libre), Sami défendait le droit des femmes musulmanes à porter le foulard islamique, suite à la loi française de 2004 interdisant le port de tout signe religieux à l’école. Sur cette chanson, l’artiste en explique l’origine : « [Je faisais un concert en France et une s’approche de moi et me dit : ‘S’il vous plait, faites quelque chose sur le Hijab, vous ne savez pas combien nous souffrons’. [Cette chanson] n’est pas juste pour les gens qui portent le hijab. C’est pour les libertés civiles]».
En ensemble plus de 5 millions d'exemplaires ont été vendus sur ces deux albums
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